Jusqu’ici, une tendance de fond commençait à s’imposer chez les particuliers comme les professionnels, consistant à adopter des gestes plus vertueux et réaliser des travaux d’optimisation énergétique si besoin pour préserver l’environnement et freiner le réchauffement climatique. Aujourd’hui, adopter ces nouvelles pratiques revêt un caractère d’urgence pour de nombreuses entreprises de tous les secteurs. Il n’aura en effet échappé à personne que les prix de l’énergie atteignent des sommets inégalés, les prix de gros ayant été multiplié par quinze en à peine quelques mois, et hélas la situation n’est pour l’heure pas prêt d’évoluer favorablement.
Ainsi, pour ne pas voir leurs couts de production suivre la même voie et mettre ainsi en péril leurs bénéfices, voire pour certaines leur existence même, les professionnels, qui ne bénéficient pas du bouclier tarifaire de l’état, sont contraints de s’adapter au plus vite pour rendre leur activité moins énergivore. Quelles sont les aides existantes pour amortir leur coût? Dans quel cadre les réaliser? Vous le saurez en lisant les lignes qui vont suivre.
Les entreprises peuvent elles solliciter des aides pour amortir le coût de leur transition énérgétique?
Tout comme les particuliers, de nombreux travaux, mais aussi l’acquisition de nouveaux dispositifs permetant de diminuer et mieux maitriser la consommation énergétique d’une entreprise peuvent être éligibles à des subventions. Les entreprises peuvent ainsi faire appel au dispositif cee pour réduire les dépenses qu’elles devront consentir afin de parvenir à atteindre cet objectif et ainsi alléger le poids qu’ils feraient peser sur leur trésorerie.
Un cadre précis auquel se conformer pour bénéficier des aides publiques.
En premier lieu, il est important de noter qu’il est obligatoire de se tourner vers une entreprise ou un artisan agrée RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), pour pouvoir percevoir ces aides. Au-delà de cette obligation, une entreprise ou un artisan RGE offrira une garantie de résultats et de qualité dans la réalisation des travaux, et se révèlera également d’un grand secours en offrant un accompagnement dans la constitution du dossier de demande de dispositif cee.
Les primes Énergie ou Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) sont accessibles dans tous les secteurs d’activité, des services aux btp, en pasant bien sur par le secteur industriel, particulièrement concerné, sans oublier les entreprises du secteur primaire, notamment les exploitations agricoles. Pour faciliter le montage des dossiers et évaluer les économies d’énergies que permettront la nature des travaux entrepris, un catalogue d’opérations dites « standardisées » est défini par arrêté par le ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires. Ce catalogue inclut des fiches sur lesquelles s’appuyer, connues sous le nom de FOS (fiches d’opérations standardisées).
De nombreux travaux peuvent rentrer dans ce cadre, au premier plan desquels les travaux d’isolation des bâtiments et des systèmes de chauffage et de distribution d’eau chaude des locaux professionnels. Mais l’isolation, bien que capitale, n’est pas l’alpha et l’oméga de la stratégie de sobriété énérgétique, ainsi bien d’autres opérations permettront d’atteindre cet objectif, elles aussi entrant dans le cadre du dispositif cee. Elles pourront dans les fait concerner également l’installation de systèmes de récupération de chaleur, certains systèmes de condensation frigorifique, de variateurs électroniques de vitesse (VEV), ou encore d’un économiseur sur fumées de chaudière, pour ne citer qu’eux.